L'arrivée de la Brigandine
Amis des beaux habits de fer, je vous présente aujourd'hui ma brigandine, réalisée sur mesures.
Voulant créer une méthodologie de travail efficace pour la confection de ce genre de pièces, j'ai décidé de partir sur une brigandine fin 14 ème/ premier quart 15 ème, troquant les habituelles lames de métal pour des lames en cuir épais, plus aisé à travailler. Cela m'a permis de mettre en valeur certains aspects intéressants du travail qui m'éviteront des erreurs avec ma brigandine acier.
Autant vous dire que le résultat est très seyant et que le visuel est intéressant ! L'ensemble est très mobile, assez léger (un peu plus de 5 kilos) et propose une alternative avantageuse aux cuirasses de l'époque.
De la même manière, là ou une cuirasse ne pourrait pas convenir, une brigandine peut être utilisée pour du tir à l'arc. Cette pièce d'armure est donc parfaite pour un archer bien équipé. Amis de l'archerie noble, cette pièce est parfaite !
Cette pièce sera vendue dans l'ordre de 400-600 euros, suivant les finitions demandées, suivant si les lames sont en acier ou en cuir, les couleurs du tissu, la présence d'une doublure et la taille générale de l'ensemble.
Pour ceux qui douteraient de la tenue en combat historique de la garniture en cuir, tournez vous vers du métal. Mais pour vous archers, juzarmiers ou hommes d'armes peu exposés, cette matière offre un ratio poids/efficacité excellent. Même si cela ne vaut pas de l'acier, 7 mm de cuir permettent une protection efficace du torse. Avec un visuel qui vaut le coup.
Bref, le mieux c'est de mettre des photos du résultat.
Et in situ, sur l'Homme, au sein de mon costume de chevalier démonté sous DuGuesclin.