L'Atelier du Heaumier

Ce weekend fut l'occasion de montrer mon savoir faire à l'occasion des fêtes de Peyrolles en Provence !

Regroupant diverses troupes du sud de la France, les festivités tenues sur trois jours m'ont donné l'occasion de faire un boucan de tout les diables dans la cour du château, formant, cabossant et étirant la tôle d'acier.

Des fêtes superbes, tant par le temps que par l'accueil des membres du comité des fêtes, étonnants de gentillesse et d'attention.

J'ai réparé plusieurs pièces au cours de ces trois jours :

_reprise des pièces faussées gênant l'articulation

_pose de nouvelle bouclerie

_debosselage de pièces endommagées

_remise à la taille du porteur.

Autant de menus travaux que le public et les intéressés apprécient !

Je suis très content du résultat et je reconnais que mon atelier mobile prend un réel intérêt pour fournir réparation et rechange à des combattants aux équipements endommagés.

Pour plus d'informations à propos de mes prestations de démonstrations, n'hésitez pas à me recontacter par téléphone au 06-19-02-24-80 ou par mail : stephane_huguet@hotmail.fr

Je mettrais ma plaquette à votre disposition et vous fournirais un devis sur mesure adapté à la taille de vos fêtes.

Place aux photos.

Mes dernières créations m'ont permis de me constituer un bel équipement d'homme d'arme de la fin du 14 ème siècle, anglais ou français. Ces pièces me permettent aussi à loisir d'incarner un soldat de rang inférieur, en enlevant les parties de l'équipement qui étaient chères pour l'époque

Partant de l'idée du rôle que j'allais incarner, de l'époque et de la condition sociale dont il est issu, j'ai glané des informations de différentes sources pour m'orienter vers les pièces qui m'intéressaient.

Le chevalier de la fin du 14 ème siècle porte encore une armure transitionnelle, c'est à dire constituée à la fois de cuir, de maille et de plates d'acier.

Les parties du corps qui sont le plus amenées à être touchées sont les premières à changer lors de cette transition. Ainsi, les épaules et les bras en maille renforcée sont remplacés par des spallières et brassards mobiles, composés de pièces couvrant plus de 85 % du bras.

Etant démonté, le chevalier troque son casque de cavalier pour un bascinet sans visière lui octroyant plus de visibilité. De simples grèves en cuir bouilli, plus légères que leurs homologues en acier destinées au combat à cheval, lui protègent les mollets, partie peu exposée au combat. Les traditionnels cuissots à éclisse, formés de cuir épais bouilli sur lequel sont rivés des lames de métal, protègent les cuisses. La transition entre les cuisses et les mollets est assurée par deux genouillères pointues en acier qui sont attachées aux cuissots par le biais de lacets de cuir.

On se dirige petit à petit vers une armure formée uniquement d'acier, mais les parties les moins vitales restent protégés par des matériaux comme la maille et le cuir qui restent plus accessibles pour l'époque.

Les artisans batteur d'armures de l'époque, à force de tâtonnements, commencent à entrevoir les types d'articulations et les méthodes de formations des pièces d'acier qui viendront au fur et à mesure remplacer complètement les armures dîtes "transitionnelles".

Pour toute information sur ces pièces, en set complet ou à l'unité, n'hésitez pas à me contacter :

stephane_huguet@hotmail.fr

Pour donner un ordre d'idée, l'armure en l'état comprenant tous les éléments sauf le bascinet et le colletin vaut 1000 euros. Main d'oeuvre et matières premières (cuir, acier, lin de surface, consommables) comprises.

Bonjour à tous !

Le mois d'Avril qui s'annonce riche en émotions, m'emmènera sur deux fêtes médiévales : celles de la Foire du Roy René, dans le sud de la France, à Peyrolles en Provence (13). Au menu, trois jours de fêtes et de martelage. L'occasion pour moi de travailler pendant 3 jours d'affilé.

Deuxième fête, mais pas des moindres puisque je retrouve mon premier amour : la compagnie de Papelengue, une des Isles du Puy en Velay, fort de ses fêtes Renaissance de début Septembre.

Cette année s'annonce fort chargée !

Amis des beaux habits de fer, je vous présente aujourd'hui ma brigandine, réalisée sur mesures.

Voulant créer une méthodologie de travail efficace pour la confection de ce genre de pièces, j'ai décidé de partir sur une brigandine fin 14 ème/ premier quart 15 ème, troquant les habituelles lames de métal pour des lames en cuir épais, plus aisé à travailler. Cela m'a permis de mettre en valeur certains aspects intéressants du travail qui m'éviteront des erreurs avec ma brigandine acier.

Autant vous dire que le résultat est très seyant et que le visuel est intéressant ! L'ensemble est très mobile, assez léger (un peu plus de 5 kilos) et propose une alternative avantageuse aux cuirasses de l'époque.

De la même manière, là ou une cuirasse ne pourrait pas convenir, une brigandine peut être utilisée pour du tir à l'arc. Cette pièce d'armure est donc parfaite pour un archer bien équipé. Amis de l'archerie noble, cette pièce est parfaite !

Cette pièce sera vendue dans l'ordre de 400-600 euros, suivant les finitions demandées, suivant si les lames sont en acier ou en cuir, les couleurs du tissu, la présence d'une doublure et la taille générale de l'ensemble.

Pour ceux qui douteraient de la tenue en combat historique de la garniture en cuir, tournez vous vers du métal. Mais pour vous archers, juzarmiers ou hommes d'armes peu exposés, cette matière offre un ratio poids/efficacité excellent. Même si cela ne vaut pas de l'acier, 7 mm de cuir permettent une protection efficace du torse. Avec un visuel qui vaut le coup.

Bref, le mieux c'est de mettre des photos du résultat.

Et in situ, sur l'Homme, au sein de mon costume de chevalier démonté sous DuGuesclin.

Ne pouvant être à la fois devant et derrière l'objectif, je publie ce soir la seule et unique photo qui a été prise de ma trogne sur les fêtes de Sommières dans le Gard. Si j'ai l'air aussi content, c'est probablement parce que la pièce sur laquelle je travaillais, une spallière, avançait à très bon rythme.

Prochain message : L'avancement de ma brigandine d'archer en cuir clouté

Bonjour à toutes et à tous, amis des joutes et du contact acier contre acier.

Ce blog va servir de plate forme pour la publication de mes créations d'armures. Ce web-portfolio témoignera des méthodes que j'emploie pour travailler l'acier et vous permettra de suivre les différentes étapes de la fabrication.

L'actualité de mes pérégrinations avec mon atelier mobile sera mise à jour avec force photos des différents festivals sur lesquels je vais me rendre tout au long de l'année.

A savoir que si vous êtes intéressés par une pièce en particulier, il est simple de me contacter et d'appuyer votre demande des diverses photos qui seront publiées sur ce blog.

N'hésitez pas à me faire parvenir vos remarques, critiques et autres avis sur mes créations ou sur ce support de communication, je me ferais une joie de vous répondre ou de suivre vos conseils avisés.

Sur ce, je vous souhaite la bienvenue dans l'atelier, protégez vos oreilles, ça cogne dur !